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Une journée dans la vie d’une chauffeuse d’autobus

Image - Une journée dans la vie d’une chauffeuse d’autobus

L’un des aspects les plus gratifiants du travail d’Aditi est l’interaction avec les passagers.  

Pour la plupart de nos usagers, leur trajet commence avec l’aide d’un chauffeur d’autobus. 

Même si OC Transpo compte plus de 1 600 chauffeurs d’autobus, il n’est pas rare que les usagers se souviennent de leurs chauffeurs habituels. Pour de nombreux chauffeurs, il en va de même pour leurs usagers. Leur travail ne se limite pas à la conduite d’un autobus.  

Nous avons rencontré Aditi pour savoir ce qui l’a poussée à travailler pour OC Transpo et ce qu’il faut pour devenir un chauffeur d’autobus. 

À quoi ressemble une journée typique? 

Aditi se réjouit à l’idée de commencer son trajet tous les matins lorsqu’elle arrive à son garage assigné à 6 h 20.     

Après s’être dirigée vers son autobus, elle procède à une inspection du véhicule pour s’assurer qu’il est sécuritaire et se prépare ensuite à prendre la route. Son quart de travail commence officiellement au moment où le moteur de l’autobus démarre. Le trajet matinal la conduit de la station Blair au centre-ville et se termine vers 10 h 45.    

Elle a une pause de trois heures entre le quart du matin et celui de l’après-midi. Elle utilise généralement ce temps de répit comme bon lui semble, qu’il s’agisse de se reposer entre les deux quarts de travail ou de faire des courses personnelles.  

Aditi reprend la route à 14 h 51. En après-midi, le trajet prévu est celui du circuit 88, de la station Hurdman à la station Terry Fox, qui se compose principalement d’étudiants se rendant aux cours de l’après-midi et du soir au Collège Algonquin, ainsi que des travailleurs des entreprises du secteur et de l’hôpital Queensway-Carleton. Une fois son dernier arrêt effectué, elle termine sa journée à 18 h 45. 

Rapports humains  

Aditi explique qu’elle apprécie ses trajets en raison des visages familiers qu’elle voit tous les jours. Un sourire se dessine sur son visage lorsqu'elle parvient à établir un lien avec une personne qu’elle voit régulièrement dans l’autobus, que ce soit en lui demandant « comment était votre journée » ou en lui faisant un signe de la main depuis la rue.  

« Les rapports humains sont un aspect important et positif de notre travail, et la façon dont vous parlez peut immédiatement changer le ton de quelqu’un, ce qui a un impact réel », précise-t-elle. 

Avant d’être chauffeuse d’autobus, Aditi a obtenu un baccalauréat en administration des affaires, avec une spécialisation en ressources humaines.  

Elle a également obtenu deux diplômes d’études supérieures, l’un dans le domaine des ressources humaines et l’autre dans celui de la gestion des opérations. Ces diplômes sont applicables et transférables à son poste de chauffeuse d’autobus. 

Aditi est chauffeuse d’autobus chez OC Transpo depuis six mois.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir chauffeuse? 

Pour Aditi, le fait de travailler pour OC Transpo comme chauffeuse d’autobus est une affaire de famille. 

Aditi a été inspirée par l’amour et l’enthousiasme que partagent ses deux tantes et ses deux oncles pour le travail à OC Transpo.  

« Ils sont la principale raison pour laquelle je travaille chez OC Transpo », affirme Aditi. « J’ai été inspirée par leur parcours et j’ai vu à quel point ils aiment travailler pour OC Transpo. » 

Aditi a mis à profit cette inspiration et son éducation et les met en pratique tous les jours comme chauffeuse d’autobus. 

Tout est une question de sécurité  

La sécurité des passagers est toujours au cœur des préoccupations des chauffeurs et chauffeuses, et Aditi se préoccupe beaucoup de ses passagers. La circulation, les conditions météorologiques et l’état des routes sont tous des facteurs qui peuvent modifier la durée des trajets et, parfois, les rendre difficiles.  

S’il y a une chose qu’elle veut que les passagers sachent, c’est que les chauffeurs doivent toujours accorder la priorité à la sécurité. 

Il arrive qu’un passager décide de courir vers l’autobus et parfois de frapper la porte ou l’arrière de l’autobus par frustration. « Cela me fait très peur, et c’est très dangereux pour le passager ». 

Elle souhaite que les usagers soient conscients des problèmes de sécurité et des risques liés à ce type de comportement. Lorsqu’un usager court vers un autobus en mouvement, cela peut être dangereux pour lui et pour tout autre véhicule en mouvement. Les politiques de sécurité précisent que lorsque l’autobus a quitté l’arrêt, le chauffeur doit poursuivre la trajectoire entamée et ne pas s'arrêter. 

« Une fois l’autobus en mouvement, même s’il semble près du trottoir, on ne peut pas s’arrêter. S’il vous plaît, ne courez pas derrière l’autobus, un autre est en route ». 

Aditi est très enthousiaste quant à son avenir chez OC Transpo.

Enthousiasme face à l’avenir

Quand Aditi parle de son travail, il est évident qu’elle l’apprécie. C’est contagieux. 

« J’aime porter mon uniforme au travail et y ajouter une touche personnelle. Je suis fière de mon emploi et de dire que je travaille pour OC Transpo », confie-t-elle.  

Elle a récemment eu l’occasion de prendre part à l’événement Le pouvoir d’agir au volant, qui vise à motiver les femmes intéressées par une carrière de chauffeuse d’autobus.   

Aditi appuie fortement l’embauche par OC Transpo d’un plus grand nombre de chauffeuses d’autobus. Elle affirme que même si toute grande entreprise est confrontée à des défis, elle souhaite que plus de femmes envisagent un emploi chez OC Transpo.  

« C’est un endroit où il fait bon travailler, quel que soit le genre. Si vous souhaitez travailler dans la Ville d’Ottawa, c’est un excellent point de départ », ajoute-t-elle. Elle espère qu’il y aura un plus grand nombre de chauffeuses d’autobus à l’avenir. 

Bien qu’elle se soit récemment jointe à OC Transpo, Aditi estime que les possibilités de croissance professionnelle sont nombreuses à OC Transpo. 

Elle est enthousiaste quant à la progression de sa carrière. Aspire-t-elle à devenir un jour directrice générale d’OC Transpo? « Il ne faut jamais dire jamais », précise-t-elle. 

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