Une journée dans la vie d’un superviseur du transport en commun

Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se passe derrière un trajet, d’un point A à un point B? Les superviseurs du transport en commun travaillent sans relâche pour que nos autobus circulent sans heurts, en soutenant nos chauffeurs et en réglant les problèmes.

Qu’ils soient dans les rues ou postés au Centre de contrôle des opérations du transport en commun (CCOTC), les superviseurs du transport en commun sont essentiels au sein de notre réseau de transport en commun. En plus d’assurer la sécurité et la fiabilité de nos autobus et d’aider nos vaillants chauffeurs, ils appuient chaque étape des trajets.

Les superviseurs du transport en commun surveillent constamment votre trajet et apportent des modifications pour régler divers problèmes. La circulation, les accidents, les pannes mécaniques ou le mauvais temps peuvent modifier les itinéraires de tous les usagers de la route. C’est à ce moment que les superviseurs du transport en commun cherchent à accomplir des miracles afin de parfaire la performance du réseau en apportant des ajustements au service (comme la mise en place de déviations) et en travaillant avec les membres de notre service à la clientèle pour informer rapidement le public de toute modification.

Nous avons discuté aujourd’hui avec Eric, l’un de nos superviseurs dévoués du transport en commun, afin de vous donner un aperçu de son univers.

Une journée typique

Eric est en poste à la station Tunney’s Pasture, où il soutient les opérations des autobus dans l’ouest de la ville d’Ottawa. Son quart de travail s’amorce à 18 h lorsqu’il commence à soutenir le CCOTC en gérant les appels des chauffeurs qui sont sur la route. Eric surveille la ponctualité des autobus et tente de résoudre tout problème en temps réel. Cela peut se faire en envoyant éventuellement un autobus de remplacement ou un autre chauffeur, ou en mettant en place des déviations autour des secteurs

affectés. Tout au long de son quart de travail, il intervient en cas de pannes mécaniques et aide les chauffeurs d’autobus dans l’ouest, que ce soit par radio ou dans la station à la fin de leur circuit. Eric va appuyer un chauffeur qui a besoin d’aide avec une réparation rapide ou s’occuper d’un important retard dans le service. Bref, il veille à ce que tout se passe sans anicroche.

Eric peut dépanner les chauffeurs à Tunney’s Pasture en cas de problèmes. Des tâches d’entretien peuvent être nécessaires dans les autobus, comme le remplacement des rouleaux de papier pour les imprimantes ou la réinitialisation des systèmes de l’ordinateur de bord. Eric s’occupe également des modifications apportées à l’horaire pour maintenir la fiabilité du service en dépêchant des chauffeurs supplémentaires ou des autobus, lorsqu’il est possible de le faire. Cela peut comprendre, par exemple, le cas d’un chauffeur qui tombe malade et qui doit s’absenter du travail, la congestion de la circulation causant de fâcheux retards ou la présence de nombreux passagers. Chaque jour présente ses défis uniques, ce qui signifie qu'Eric doit être prêt à tout.

De plus, Eric effectue veille à la sécurité sur les quais, surveille l’achalandage dans les autobus et sur les quais et travaille avec le CCOTC pour régler tout ce qui peut affecter le service d’autobus, comme la neige ou des conditions glissantes. C’est à 21 h que les autobus commencent à desservir l’arrêt de nuit à l’arrêt « C » de la station Tunney’s Pasture, à côté de l’entrée de la station de l’O-Train. Le programme « Arrêt de nuit » offre aux clients un endroit où ils peuvent attendre en toute sécurité leur autobus en soirée. Eric parcourt ainsi la station pour s’assurer qu’il n’y a pas de clients qui attendent à l’arrêt d’autobus régulier après 21 h, et si c’est le cas, il les encourage à se rendre à l’arrêt de nuit.

Eric termine son quart de travail à 2 h, après s’être assuré que tout est prêt pour que le prochain superviseur du transport en commun puisse prendre la relève.

La sécurité avant tout

Eric s’engage à offrir le meilleur service possible aux clients et aux chauffeurs, que ce soit au CCOTC, sur la route ou dans une station. Il peut s’agir d’apporter une trousse de premiers soins. Comme tous les superviseurs du transport en commun, Eric est formé à titre de premier répondant afin de prêter

assistance aux clients en attendant l’arrivée sur les lieux des services d’urgence. Les chauffeurs peuvent également porter à l’attention d’Eric tout problème de sécurité à la station; une collaboration est en place pour s’assurer que tout le monde peut poursuivre son travail dans un environnement sécuritaire. Chaque décision est prise dans le but d’assurer un service de transport en commun sûr, efficace et fiable, avec un soutien total pour les chauffeurs d’autobus.

Aider les autres

Être superviseur chez OC Transpo est un défi. Le travail est valorisant, mais parfois stressant. Cela requiert du dévouement, de l’engagement et une préparation en vue de servir les autres.

L’expérience militaire d’Eric en tant que commis à l'administration a parfait ses compétences organisationnelles, lui permettant de relever les défis de façon efficace. Soutenir les chauffeurs et ses collègues superviseurs du transport en commun lui procure une grande satisfaction; il sait que ses actions ont un impact tangible sur les autres.

« C’est un bon sentiment de savoir que lorsque tu te présentes au travail, tu sais que tes actions ce jour-là auront un impact tangible sur les autres. Parfois, tu vois un effet immédiat, comme lorsque tu aides un chauffeur à régler un problème de service ou quand tu as pu fournir à un client de l’information sur le service, dit-il. Il peut aussi s’agir d’aider un autre superviseur du transport en commun qui est dans un véhicule et donc pas à proximité de son ordinateur. Tu peux participer à la coordination des ressources afin de l’aider ainsi. »

Au bout du compte, servir la population d’Ottawa en tant que superviseur du transport en commun est un privilège pour Eric.

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